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Productions perdues, gaspillées, carrément néfastes ou mal orientées ?
Serait-il possible de réorienter une partie des terres vers d’autres productions ?
samedi 22 novembre 2025, par
L’Académie d’Agriculture de France devrait-elle soulever ces questions ?
Peut-on encore gaspiller des parts de la surface agricole utile (SAU) à la production de consommations reconnues néfastes à la santé de nos contemporains et compatriotes ? Jusqu’où doit-on, peut-on, accorder une priorité catégorique à l’utilisation alimentaire de la production de biomasse ? Manger et boire doivent-ils, peuvent-ils être normativement préférés, y compris parfois au prix individuel et collectif de la santé, plutôt qu’à se déplacer, s’habiller ou disposer d’artéfacts ? Quand la diminution des puits de carbone du secteur des terres rend improbable l’atteinte des objectifs climat de la France et que la production alimentaire génère à elle seule plus du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES), a-t-on simplement le droit de maintenir une partie de la SAU à produire des aliments nuisibles plutôt qu’à développer sur ces surfaces des pratiques contribuant à absorber et séquestrer du carbone dans les sols et la matière organique ?
- Sommaire
- Introduction
- Priorité à l’alimentation, jusqu’où ?
- Y aurait-il excès alimentaires ?
- Pertes et gaspillages de nourriture ou de chances ?
- Questions conclusives
En 2025, l’Académie d’Agriculture de France (AAF) s’intéresse aux « Pertes et gaspillages ».
Toutefois, même si le groupe de coordination créé entre ses diverses sections sur ce sujet ne se limite pas aux seules pertes et gaspillages alimentaires, ces dernières n’en demeurent pas moins importantes. Trop importantes, même si depuis quelques années, celles-ci font l’objet d’une attention et de recommandations internationales [1], ainsi que de politiques publiques déclinées aux échelles européenne [2], nationales [3] et des collectivités territoriales.
Le rapport que prépare l’AAF traitera donc logiquement des pertes et gaspillages alimentaires. Faut-il pour autant qu’il s’y réduise ? Son apport dans ce domaine précis serait-il suffisamment utile, suffisamment significatif en regard de la masse de connaissances déjà accumulées et de l’ensemble des actions déjà engagées à divers niveaux ? C’est la question que posait déjà sur ce site l’article [Pertes et gaspillages]. Le présent article complète celui mentionné ci-dessus pour justifier un élargissement de l’horizon du regard.
Priorité à l’alimentation, jusqu’où ?
Le 24 avril 2024, le Conseil économique social et environnemental a adopté un avis sur Quels besoins de gouvernance pour les différents usages de la biomasse ?. Il affirme dans sa synthèse
Dans le cas d’une biomasse provenant de cultures alimentaires, sont dans cette logique prioritaires l’alimentation, puis des usages successifs tels que la bio-fertilisation, les matériaux et enfin l’énergie.
Lorsqu’il s’agit de satisfaire les besoins physiologiques humains essentiels, chacun comprend que l’usage alimentaire doive rester prioritaire. Mais toutes les consommations alimentaires répondent-elles à ces qualificatifs ? La classification fiscale semble répondre positivement puisque, à l’exception des boissons alcoolisées, elles bénéficient presque toutes d’un taux de TVA réduit à 10% au lieu de 20, voire super-réduit à 5,5% [4]. Et pourtant ...
Y aurait-il excès alimentaires ?
Buvons-nous trop d’alcool ?
Commençons par le plus facile. Bien que taxé à 20 % de TVA, les boissons alcoolisées sont explicitement classées par les pouvoirs publics parmi les consommations alimentaires. Répondent-elles pour autant à cette priorité dans les usages de la biomasse accordée à la satisfaction des besoins physiologiques humains essentiels ? Chacun peut se convaincre que, avec 49 000 décès prématurés par ans en France [5] la consommation d’alcool pourrait, et même devrait, être réduite dans notre pays. Or les autorités sanitaires françaises recommandent de réduire la consommation d’alcool selon les repères suivants, toujours en vigueur en 2025 : i) Ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine ; ii) Ne pas dépasser 2 verres standard par jour ; iii) Avoir des jours dans la semaine sans consommation d’alcool. L’objectif de réduction collectif n’est pas explicite. Mais, les autorités sanitaires appellent une réduction significative de la consommation moyenne par habitant (Notamment en promouvant une culture de modération et en ciblant une baisse continue des volumes consommés).
Si l’on suppose que cet objectif collectif puisse à court terme atteindre un tiers de la consommation totale d’alcool, c’est autant de surfaces agricoles dédiées aux cultures correspondantes qui se trouveraient libérées et pourraient accueillir d’autres usages et productions. La production d’alcool de boisson couvre aujourd’hui environ 1,6 Mha de surface agricole utile (SAU) [6]. Un tiers de cette surface représente plus de 530 000 ha. Ce n’est que 2‰ des 27 Mha de SAU nationale, mais c’est aussi 60% de plus que les 330 000 ha consacrés aujourd’hui à la production d’alcool qui va vers les biocarburants et vers l’industrie. [7].
Evidemment une telle évolution des productions et de leurs usages poserait de lourdes questions sociales et de dynamique de transformation que cet article n’a pas l’ambition d’aborder. Une telle évolution soulèverait aussi des questions relatives à notre commerce extérieur, tant notre pays peut s’enorgueillir de ses exportations de productions alcoolisées ! Mais ces chiffres illustrent par leurs ordres de grandeur qu’à juste titre, l’on doive se poser la question de la priorité systématique donnée à la destination de certaines productions classées parmi les productions alimentaires. Et que se passerait-il si la consommation d’alcool s’arrêtait totalement, partout ? ou si, scénario dystopique pour les uns, utopique pour les autres, les boissons alcoolisées disparaissaient totalement de la planète ? C’est celui imaginé toutefois par Mickael Naassila [8] qui souligne qu’il n’existe probablement pas de seuil de consommation d’alcool sans risque pour la santé [9].
La réduction de la consommation de tabac ne concerne plus la SAU en France. ... même si la diminution du tabac demeure une question majeure de santé publique.
Restent des questions bien plus délicates que celles soulevées par ces excès. Essayons toutefois de les documenter dans le même esprit. Celui qui vise à questionner l’orientation donnée à la productions des diverses biomasses, y compris alimentaires.
La consommation totale de sucre en France s’élève à environ 2,2 millions de tonnes chaque année. La consommation moyenne de sucre est estimée à 25-35 kg par personne et par an, soit environ 70 à 95 g par jour. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) recommande de ne pas dépasser 100 g de sucres totaux par jour (hors lactose et galactose) pour les adultes, et l’OMS préconise un maximum de 50 g de « sucres libres » (soit environ 12 cuillères à café). L’ANSES, souligne que l’excès de sucre peut entraîner surpoids, obésité et maladies qui y sont associées, comme le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et certains cancers [10]. Face à ces constats, l’Agence recommande de ne pas consommer plus de 100 g de sucres totaux par jour (hors lactose et galactose) pour les adultes. Elle considère par ailleurs que cette consommation ne devrait également pas dépasser 100 g pour les adolescents de 13 à 17 ans, 75 g/j pour les enfants de 8 à 12 ans et 60 g/j pour les enfants de 4 à 7 ans. En France, compte tenu de la répartition entre sucres ajoutés et sucres naturellement présents (fruits et légumes) dans l’alimentation, cette recommandation est cohérente avec la limitation d’apport en sucres libres de l’OMS à moins de 10 % de l’apport énergétique total (soit 50 g pour un apport énergétique de 2000 kcal), largement diffusée dans de nombreux pays.
| Consommation réelle (adulte) | Recommandation ANSES | Recommandation OMS (sucres libres) |
| 75-100 g/j | ≤ 100 g/j | ≤ 50 g/j |
Mais dans le même temps, 20 à 30 % des adultes et des adolescents présents sur le territoire français ont des apports en sucres (hors lactose et galactose) supérieurs à 100 g/j, 60 % des 8 à 12 ans dépassent les 75 g/j et 75 % des enfants de 4 à 7 ans dépassent 60 g/j. L’Agence conclut que la consommation moyenne en France est dans la fourchette haute des recommandations, avec un excès fréquent, surtout chez les enfants et via les produits transformés.
Alors quelle devrait être la consommation de sucre en France si on suivait les recommandations de l’ANSES ou celles de l’OMS ?
La consommation moyenne ne dépasserait toujours pas 100 g/j, mais comme une partie de la population consomme déjà plus, la moyenne réelle baisserait. Prenons une estimation d’environ 25 kg/an/adulte (soit 35 g/j en moyenne, ce qui est le bas de la fourchette actuelle). En volume national avec 67 millions d’habitants (dont environ 50 millions d’adultes), la consommation totale baisserait de 2,2 millions de tonnes/an à environ moins de 1,75 million de tonnes/an (soit une réduction d’au moins 20 %).
En France, la surface agricole utile (SAU) consacrée à la production de sucre destiné à l’alimentation (essentiellement la betterave sucrière) est d’environ 411 770 hectares en 2024-2025. Ces surfaces sont réparties principalement dans sept régions au nord de la Loire et dans l’Est du pays. À cela s’ajoutent environ 35 220 hectares de canne à sucre cultivés dans les DOM, principalement pour la production de sucre alimentaire et de rhum. Soit un total d’environ 447 000 hectares. La France est le premier producteur de sucre en Europe et la production est principalement destinée à l’alimentation humaine, même si une part va aussi à l’industrie.
Une réduction de 20 % de la consommation alimentaire de sucre aurait donc le triple bénéfice d’améliorer l’état sanitaire de nos compatriotes (et notamment les enfants et futurs adultes), de réduire les dépenses de santé afférentes et de dégager autant de production qui pourrait être orientée vers l’industrie ou l’énergie (biocarburants notamment), soit 1/4 de plus qu’actuellement. Là encore les ordres de grandeur et les enjeux plaident pour une révision de la priorité systématique données aux consommations alimentaires. Quelques documentaires commencent à plaider également pour un regard plus distant vis à vis de la production et de la consommation alimentaire de sucre pour l’alimentation [11].
De façon grossière, on peut estimer que près de 90 000 ha (3‰ de la SAU nationale) dédiés actuellement à la production sucrière pour l’alimentation humaine pourraient être orientés vers d’autres utilisations.
Serions-nous trop carnivores ?
Une consommation excessive de viande rouge (bœuf, porc, agneau) et de viande transformée (charcuterie, saucisses) est associée à un risque accru de cancers, notamment du côlon et de l’estomac. La viande rouge, riche en graisses saturées, peut favoriser l’hypertension, l’athérosclérose et les maladies coronariennes. Une consommation élevée de viande, surtout transformée, est liée à un risque accru de diabète. Les régimes riches en viande et pauvres en fibres favorisent la prise de poids et l’obésité. C’est le tableau inquiétant des incidences potentielles au plan sanitaire de la consommation de viande. Incidences de plus en plus largement reconnues aux échelles internationales, européennes et nationales. Alors certes, la viande est une source importante de protéines, de fer, de zinc et de vitamine B12, mais une consommation excessive peut déséquilibrer l’alimentation et entraîner des carences en fibres et en nutriments issus des végétaux.
Alors, à quelles réductions de consommation de viande en France conduiraient les recommandations officielles ?
Santé publique France, recommande [12] de
i) Privilégier la volaille et limiter la viande (porc, bœuf, veau, mouton, agneau et abats) à 500 g par semaine (soit environ 3 à 4 steaks) ;
ii) Limiter la consommation de charcuterie à 150 g par semaine (soit environ 3 tranches de jambon blanc) ;
iii) Alterner dans la semaine la viande, la volaille, le poisson, les œufs et les légumes secs.
En bref, il est conseillé de privilégier les sources de protéines variées (poisson, légumineuses, œufs) et de limiter la consommation globale de viande. Les autorités encouragent une alimentation plus végétale, avec une réduction de 50 % de la consommation de viande d’ici 2030 avec un seuil de moins de 500 g de viande rouge par semaine pour améliorer la santé publique et atteindre les objectifs climatiques. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) 2025–2030 devrait renforcer ces recommandations, avec un accent sur la réduction des viandes les plus impactantes pour la santé et l’environnement. [13]
A combien pourrait-on estimer la possibilité de réduire les surfaces agricoles réservées en France à l’élevage et aux cultures pour l’alimentation animale ?
Actuellement, près de 10 millions d’hectares sont dédiés aux prairies pour l’élevage de ruminants, et entre 7 et 8 millions d’hectares de terres arables (soit environ 40 %) sont utilisés pour les cultures destinées à l’alimentation animale (fourrages, maïs, etc.). Une application stricte des recommandations sanitaires pourrait entraîner une réduction sensible des surfaces actuellement dédiées à l’élevage et à l’alimentation animale.
Si l’on suppose que les prairies permanentes restent vouées à l’élevage, qu’en serait-il pour les cultures dédiées ? Une division par deux du nombre d’animaux élevés pourrait libérer jusqu’à 3 à 4 millions d’hectares de terres arables, soit 10 % de la SAU. Même si une telle estimation reste une simplification et demanderait à être préciser, il apparaît que nous ne sommes pas du tout dans un sujet anecdotique.
Faut-il absorber moins de graisses ?
En France, les recommandations sanitaires concernant la consommation de matières grasses s’appuient sur les travaux de Santé publique France, de l’ANSES et sur le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Elles ne se réduisent pas à des conseils de réduction.
Les acides gras dans l’alimentation, certains sont mauvais, mais d’autres sont bons. Il convient ainsi de : i) Limiter les matières grasses ajoutées ; ii) Choisir la qualité des matières grasses ; iii) Se méfier des matières grasses cachées car présentes notamment dans les aliments comme les viandes et fromages) ou ajoutées lors de la fabrication ; iv) Adapter les consommations selon l’âge ; v) Eviter de dépasser les seuils maximaux définis par l’ANSES ; vi) Porter attention au Nutri-Score, révisé pour mieux prendre en compte la qualité des matières grasses dans les produits. En bref, l’accent doit être mis sur la qualité des matières grasses consommées, la limitation des graisses saturées et trans, et l’équilibre global de l’alimentation.
Sur le plan de la production, en France, les principales cultures destinées à la production de matières grasses d’origine végétale sont le colza et le tournesol. Ces cultures couvrent plus de 12 millions d’ha soit 47 % de la SAU. Leur utilisation les destine vers des huiles pour l’alimentation humaine, mais seulement pour 35 %. L’essentiel de la matière grasse, 65 % est utilisée pour la production de biocarburants et notamment du biodiesel. L’alimentation animale, elle, valorise les tourteaux riches en protéines, en substitution partielle des troupeaux de soja.
En bref, la consommation alimentaire de matières grasses fait l’objet de recommandations contrastées ou nuancées et la production de matières grasses végétales et dès à présent à destination hybride entre alimentation humaine et énergétique. Concernant les oléagineux, le transfert de surfaces agricoles dédiées à l’alimentation vers des productions industrielles est déjà largement engagé.
Pertes et gaspillages de nourriture ou de chances ?
Découle des considérations précédentes une question qui peut paraître brutale :
Quelle part de la SAU pourrait-elle être réorientée grâce à une alimentation saine des Français ?
Les estimations qui précèdent sont à coup sûr discutables. Mais, cumulées avec celles relatives aux pertes et gaspillages proprement alimentaires, elles laissent entrevoir qu’au moins 10 % de la SAU pourrait faire l’objet de nouvelles orientations des productions sans devoir déroger à la priorité donnée à l’alimentation humaine dans les utilisations de la biomasse. Or de la biomasse, on en manque déjà et on en manquera encore davantage demain. C’est bien ce que développe la première partie du rapport conjointement signé de l’Académie d’Agriculture de France et de l’Académie des technologie sur Quelles contributions attendre de la biomasse dans la transition énergétique ?. La conclusion de ce premier chapitre est explicite :
Depuis la SNBC 2 qui faisait de la biomasse un terme de bouclage avec une estimation supérieure à 400 TWh (énergie primaire), de nombreuses études ont été faites qui convergent toutes vers la conclusion qu’une telle production de biomasse sur le territoire français est inaccessible. Le respect des critères d’exploitation durable conduit à retenir les hypothèses basses des études faites, la mieux justifiée et documentée étant celle de la Mission (170 à 250 TWh d’énergie) : l’estimation de la biomasse disponible étant alors inférieure aux besoins du bouclage énergétique des travaux préparatoires de la SNBC 3.
Cependant ce n’est pas l’objet de ce rapport de proposer des hypothèses de bouclage énergétique des décennies à venir ; un mix de solutions entre production plus importante d’électricité sur le territoire national par des moyens décarbonés et importations d’hydrogène ou de molécules hydrogénées (ammoniac, éthanol, etc.) sera requis.
En revanche, la tension à venir sur la demande de biomasse est plus importante encore que ne l’estiment les auteurs de la plupart des études citées ; et donc la définition d’un ordre de priorité des usages de la biomasse respectueux des objectifs de développement durable est une contribution majeure aux politiques publiques. La définition de cet ordre de priorité est l’objet de la deuxième partie de ce rapport.
Encore faudrait-il rappeler qu’il y a moins de 200 ans, plus de 15 % d’une SAU, pourtant moins productive qu’aujourd’hui, était réservé pour la production d’une alimentation animale principalement destinée à la traction et au transport. Aussi bien, malgré cette libération massive de SAU, largement grâce à aux énergies fossiles, il y a pénurie de biomasse et ce sera pire demain. Dans cette situation et cette perspective...
Questions conclusives
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[1] Dès 2011 la FAO publiait PERTES ET GASPILLAGES ALIMENTAIRES DANS LE MONDE — AMPLEUR CAUSES ET PRÉVENTION, préoccupation reprise à l’échelle des Nations unies avec, chaque années depuis 2020 une Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, le 29 septembre
[2] Le Conseil européen rappelle sur son site que Les déchets alimentaires traduisent une pression inutile sur les ressources naturelles et influent sur la sécurité alimentaire. Les règles de l’UE visent à prévenir et à réduire les pertes et gaspillages alimentaires.
[3] Les ministères de la transition écologique, de l’aménagement du territoire, des transports, de la ville et du logement détaillent notamment Les mesures associées aux objectifs de réduction du gaspillage alimentaire
[5] La consommation d’alcool représente un enjeu de santé publique majeur en France, où elle est à l’origine de 49 000 décès par an. Il en est de même en Europe, où elle est responsable de plus de 7 % des maladies et décès prématurés.
[6] La SAU consacrée à la production en France de boissons alcoolisées comprend environ 750 000 ha de vigne, 500 000 ha de céréales, 350 000 ha de betterave pour l’alcool neutre entrant dans la composition de boissons alcoolisées et ceci sans compter les production de cidre et poiré (15 000 ha et 2 000 ha) et de rhum agricole (4 000 ha)
[7] Betteraves sucrières pour 170 000 ha dans le Grand Est, les Hauts-de-France et le Centre-Val de Loire ; Céréales (blé, maïs) pour 160 000 ha dans le Grand Est, les Hauts-de-France, le Centre-Val de Loire, et la Nouvelle-Aquitaine ; soit un Total de 330 000 ha, environ 1% de la SAU nationale
[8] Mickael Naassila est
Professeur de physiologie, Directeur du Groupe de Recherche sur l’Alcool & les Pharmacodépendances GRAP - INSERM UMR 1247, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
[11] On peut notamment mentionner, Le sucre, pour la douceur et pour le pire (2/2) ; Sur la 2, Le lobby du sucre face à ses victimes ; Sur ARTE, Le sucre nous rend-il bêtes ?
[12] Santé Publique France, dans sa note actualisée à 2019, L’essentiel des recommandations sur l’alimentation
[13] Le programme national nutrition santé (MangerBouger), recommande un maximum de 500 grammes de viande rouge par semaine couvrant l’ensemble des viandes rouges – porc, bœuf, veau, mouton, agneau et abats.
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