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Entre recommandation générale et initiative sur le terrain : quel lien ?
vendredi 11 juillet 2014, par
Les initiatives portées par des coopérations volontaires, parfois improbables, entre groupes et organisations de natures différentes, transversales aux structures en silos, seraient à l’origine de changements efficaces que les institutions peuvent ensuite légitimer. Dans un pays qui ressort du chaos, la Tunisie, l’action au plus près des personnes semble l’illustrer.

Hier, vendredi 10 juillet 2014, répondant à l’invitation de la FNH par Jean Pisani-Ferry, Commissaire général de France Stratégie, nous est présenté le rapport Now for the long term rendu par la Oxford Martin Commission for Future Generations. Au-delà des grandes tendances de l’évolution du Monde que la première partie rappelle, Pascal LAMY attire l’attention sur la deuxième partie du rapport : un repérage pragmatique de ce qui a marché et ce qui n’a pas marché au cours des 30 dernières années. Les campagnes pour protéger la couche d’ozone et celles pour réduire la consommation de tabac, le marché unique européen, les objectifs du millénaire pour le développement, il y a bien des exemples où des groupes disparates se sont alliés pour des progrès significatifs. A l’autres bout du spectre, la Commission observe les moindres succès des politiques actuelles telles que la tragédies des biens communs, le défaut de vision et de conscience intergénérationnelles, l’absence de représentation globale, et des intérêts privés. En résulte une plaidoirie pour les coopérations entre partenaires parfois improbables en parallèle aux institutions qui, trop souvent, et au niveau international comme dans les pays, sont sclérosées par des postures et des freins.
Aujourd’hui, vendredi 11 juillet 2014, sur France Inter, Ils changent le monde, né dans une pauvre famille nombreuse de Sousse, arrivé au sommet, avocat à Wall street et même conseiller du FMI, Lotfi Maktouf a voulu être efficace et donner un sens à l’argent gagné. Au lendemain de la révolution de Jasmin en Tunisie, plutôt que d’accepter un poste de gouverneur de la banque centrale ou de ministre dans son pays, il a décidé de créer la Fondation Almadanya pour soutenir l’éducation, notamment des filles, mais aussi le lien social. Il a signé un premier livre, « Sauver la Tunisie », aux éditions Fayard, très critique envers les islamistes. En quelques mots, il fait partie de ces acteurs clef de la société civile tunisienne qui ont tout fait pour que l’hiver intégriste ne prenne pas la suite du printemps démocratique.

– Sensibiliser l’enfance et la jeunesse à la valeur du livre et de la lecture.
– Grande kermesse avec cadeaux aux meilleurs élèves venant de toute la République.
– Présence dans tout le pays.
– 90 élèves gratifiés en 2012 et 207 écoliers en 2013.
– 300 lauréats en 2014, avec restructuration du concours.