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Rapport Borloo — Ne faudrait-il pas choisir ?

jeudi 26 avril 2018, par André-Jean

« Gouverner, c’est choisir » Pierre Mendes France, 1954.

Plus de 5 milliards €/an d’argent public pour substituer inutilement des énergies renouvelables électriques intermittentes non pilotables au nucélaire sans réduction des émissions de gaz à effet de serre. 5 milliards € à trouver pour la mise en œuvre des recommandations du rapport Borloo sur les quartiers prioritaires. Ne faut-il pas choisir ?
Plus de 5 milliards €/an d’argent public pour substituer inutilement des ENR électriques intermittentes non pilotables au nucélaire sans réduction des émissions de GES. Incapacité à financer les quelques 200 000 emplois supplémentaires demandés dans les EHPAD pour les personnes en manque d’autonomie. Est-ce un arbitrage ?

Messages

  • On ne peut mettre en concurrence banlieues et énergies renouvelables : pourquoi pas carpe et lapin, ou éducation et santé ?
    Il est légitime de chercher à diversifier nos sources d’energie et tous les pays le font : abandonner ces recherches serait condamner la France à une politique énergétique rigide, incapable d’evoluer et ignorer une grande partie de l’opinion.

  • 1 - Il ne s’agit pas de mettre en concurrence, mais de constater les choix collectifs implicites qui sont faits. En l’occurrence, le financement des énergies renouvelables intermittentes non pilotables est effectué sur une augmentation du prix de l’électricité représentant près de 1/3 de la facture des ménages, ce n’est pas rien. Tandis que pour les personnels dans les EHPAD par exemple, il est considéré que cela coûterait trop cher en dépenses publiques. Il y a bien arbitrage ! C’est bien le gouvernement qui choisit de financer et de refuser l’autre et le parlement qui le vote !
    2 - La France a bien des ressources énergétiques diversifiées : voire les chiffres clés de l’énergie mentionné ci-dessous et notamment p. 13. La France a consommé 257 Mtep en 2015 provenant toujours pour près de la moitié, 48 %, des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole), 42,5 % du nucléaire, 9,4 % des énergies renouvelables dont moins de 1 % des énergies renouvelables électriques intermittentes non pilotables pour lesquelles les dépenses publiques s’élèvent donc à plus de 5 Mds€/an sans aucun bénéfice pour les émissions de gaz à effet de serre. C’est bien le fond de la critique formulée par la Cour des comptes dans son récent rapport : Le soutien aux énergies renouvelables. Si les choix politiques avaient visé l’objectif de l’Accord de Paris, comme le Président de la République semble y tenir, on aurait utilisé les 5 Mds € pour réduire les consommations de combustibles fossiles. Et il y a de nombreuses pistes pour atteindre cet objectif, en particulier celles recommandées dans le Manifeste pour décarboner l’Europe.

    Voir en ligne : Chiffres clés de l’énergie — Édition 2016

  • Bien sur : on prend un paramètre de la performance environnementale : le CO2. comme si cela était la seule différence entre nucléaire et les technos du renouvelable.
    ensuite on compare sur des unités de compte incommensurables entre socio et environnemental. J’attendais mieux. Et il y a mieux à faire
    Je suis très déçu de ce niveau d’analyse.

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